Monday 19 September 2016

[CM1] Une belle peur

Une belle peur

Dans la forêt, le chien Pupuce, poursuivi par un cerf, est tombé dans une mare. Il raconte.

J’ai pataugé un long moment dans la vase. Quand enfin j’ai réussi à m’en sortir, il faisait nuit noire. J’avais horriblement froid, je tremblais de tous mes membres ; c’est à peine si je pouvais ouvrir les yeux tellement la boue me collait partout. J’avançais péniblement. Je n’ai pas osé couper par les champs, de peur d’une autre mésaventure, et j’ai donc regagné la maison par le bord de la route.

De toute ma vie, jamais je n’ai été aussi soulagé que cette nuit-là en apercevant la maison. Malgré l’heure tardive, papa et maman n’étaient pas couchés. Par chance, ils avaient laissé la lumière extérieure allumée.

J’ai gratté discrètement à la porte.

Maman a ouvert. Au lieu d’être contente de me retrouver, elle a dit en posant d’un air furieux ses poings sur ses hanches :

– Ah ! te voilà toi ! Tu as vu l’heure ? Et dans quel état tu t’es mis ! Tu n’es même pas reconnaissable !


Évelyne Brisou-Pellen, La plus grosse bêtise, collection « Rageot Romans », © Rageot Éditeur, 1999-2008.


Transposition à la 1ère personne du singulier au présent :

Une belle peur

Je patauge un long moment dans la vase. Quand enfin je réussis à m’en sortir, il fait nuit noire. J’ai horriblement froid, je tremble de tous mes membres ; c’est à peine si je peux ouvrir les yeux tellement la boue me colle partout. J’avance péniblement. Je n’ose pas couper par les champs, de peur d’une autre mésaventure, et je regagne donc la maison par le bord de la route.


Transposition à la 1ère personne du pluriel au présent :

Une belle peur


Nous pataugeons un long moment dans la vase. Quand enfin nous réussissons à nous en sortir, il fait nuit noire. Nous avons horriblement froid, nous tremblons de tous nos membres ; c’est à peine si nous pouvons ouvrir les yeux tellement la boue nous colle partout. Nous avançons péniblement. Nous n’osons pas couper par les champs, de peur d’une autre mésaventure, et nous regagnons donc la maison par le bord de la route.

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